Chers amis passionnés par l’accompagnement des jeunes, vous l’avez sûrement remarqué : notre jeunesse traverse une période particulièrement intense. Entre les défis des réseaux sociaux, les pressions scolaires et une quête de sens parfois compliquée, la santé mentale de nos adolescents est plus que jamais au cœur des préoccupations en France.
Personnellement, en discutant avec mes followers et en observant les actualités, je suis frappée par l’urgence d’agir et de soutenir ces jeunes qui se cherchent.
C’est pourquoi de plus en plus de personnes ressentent l’appel de professions comme celle de conseiller ou de psychologue spécialisé. Si vous aussi, vous rêvez d’apporter votre pierre à l’édifice, de guider, d’écouter, et de faire une vraie différence, vous vous demandez sûrement par où commencer pour vous former ou quelles ressources sont les plus fiables.
Croyez-moi, le chemin pour se préparer à accompagner cette jeunesse peut paraître complexe avec toutes les options disponibles, mais il existe des plateformes et des organismes incroyables qui peuvent vous simplifier la vie.
Ce domaine est en constante évolution, avec de nouvelles méthodes et de nouveaux enjeux qui apparaissent sans cesse, et rester informé est la clé pour devenir un professionnel compétent et épanoui.
Alors, si comme moi, vous ressentez cet appel à l’action et que vous souhaitez vous outiller pour devenir un véritable soutien pour les jeunes, la question des meilleures ressources pour se préparer à ces missions cruciales est essentielle.
Ne vous inquiétez pas, j’ai fouillé pour vous dénicher les sites les plus utiles et les plateformes de formation incontournables qui vous aideront à démarrer ou à peaufiner votre parcours professionnel.
Prêts à découvrir comment transformer votre passion en une carrière enrichissante ? On va en apprendre plus ensemble sans plus attendre !
Le constat alarmant : pourquoi nos jeunes ont-ils besoin de nous ?

Franchement, quand je vois les chiffres récents, j’ai le cœur serré. Une étude de la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, publiée en septembre 2025, révèle que près d’un quart des jeunes de 15 à 29 ans en France métropolitaine souffrent de symptômes dépressifs, et ce chiffre monte à 39% chez les jeunes ultramarins. C’est énorme, n’est-ce pas ? Et le plus inquiétant, c’est que 31% d’entre eux ont déjà eu des pensées suicidaires ou d’automutilation. Ces données, recueillies entre mars et mai 2025 auprès de plus de 5 600 jeunes, mettent en lumière une souffrance psychique trop souvent sous-estimée. Beaucoup de jeunes ont du mal à percevoir leur propre mal-être, et quand ils le perçoivent, la honte, la peur du jugement ou le coût de la prise en charge les freinent. Je me dis souvent que si on ne fait rien, la situation ne fera qu’empirer. C’est une vraie urgence nationale, et le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en a fait la Grande Cause Nationale 2025, soulignant qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. C’est pourquoi, moi qui suis sur le terrain avec vous, je suis convaincue que notre rôle est plus vital que jamais.
Les défis spécifiques de la jeunesse actuelle
Personnellement, j’observe que les pressions sont multiples. Entre les réseaux sociaux qui créent des comparaisons incessantes et une quête de validation parfois épuisante, la charge mentale des adolescents est immense. Je ne compte plus les messages de mes followers qui me parlent de cyberharcèlement, de troubles du sommeil liés à l’usage excessif des écrans le soir, et d’une anxiété générale face à l’avenir. La pandémie de Covid-19 n’a fait qu’accentuer ces fragilités, rendant la santé mentale des jeunes encore plus précaire. Il y a aussi cette difficulté à oser en parler, ce tabou qui plane encore sur la santé mentale, un peu comme si c’était un signe de faiblesse. Pourtant, en parler, c’est le premier pas vers la guérison. Et c’est là que des dispositifs comme “Mon soutien psy” prennent tout leur sens.
Le manque de perception et la stigmatisation
Ce qui me frappe, c’est ce décalage entre ce que les jeunes vivent et ce qu’ils en perçoivent. Seulement 14% des sondés sont capables de se juger en mauvaise santé mentale, alors que les symptômes dépressifs sont bien plus répandus. C’est une barrière énorme à l’accès aux soins. La stigmatisation est un mur qu’il faut absolument faire tomber. En France, il existe des initiatives pour lutter contre ces représentations erronées, comme la promotion de comportements favorables à la santé mentale via des vidéos sur les réseaux sociaux par Santé publique France. En tant qu’influenceurs, on a un rôle clé à jouer pour déconstruire ces idées reçues et montrer que chercher de l’aide est une preuve de courage, pas de faiblesse. Nous devons créer un espace où ils se sentent écoutés et compris, sans jugement.
Les chemins variés pour devenir un soutien psychologique pour les jeunes
Si vous êtes comme moi, vous ressentez cet appel à aider, mais le parcours pour y arriver peut sembler un peu comme une jungle, n’est-ce pas ? Heureusement, il existe plusieurs voies pour se former et apporter un soutien concret aux jeunes en France. Que vous envisagiez une carrière de psychologue, de conseiller d’orientation, ou de “simple” secouriste en santé mentale, chaque pas compte. Le plus important, c’est de choisir une formation qui corresponde à votre sensibilité et à l’impact que vous souhaitez avoir. J’ai eu l’occasion d’explorer différentes options et je peux vous dire que la qualité de la formation est primordiale pour bâtir une confiance solide et une expertise reconnue. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre des théories, mais de développer une vraie posture d’écoute et d’accompagnement.
La formation académique : le parcours du psychologue
Pour celles et ceux qui veulent aller au fond des choses et devenir psychologue, le chemin est bien balisé. Il faut généralement passer par une Licence de Psychologie (Bac+3) puis un Master de Psychologie (Bac+5). Des universités comme Paris 8 proposent même des formations à distance pour la Licence, ce qui est super pratique pour ceux qui ont d’autres contraintes ! C’est un parcours exigeant, mais qui offre une compréhension approfondie du comportement humain, des émotions et de la santé mentale. Un psychologue est un expert qui peut intervenir auprès de personnes en détresse ou souffrance psychologique, en respectant un code de déontologie strict. Ce que j’ai appris, c’est que cette formation est indispensable pour poser des diagnostics et proposer des thérapies adaptées, ce qui est une responsabilité immense, mais aussi une formidable opportunité de faire une différence durable.
Les formations courtes et spécialisées : agir rapidement et efficacement
Mais pas besoin d’un Bac+5 pour apporter une aide précieuse ! Il existe des formations plus courtes et très efficaces pour acquérir les bases de l’accompagnement. Les “Premiers Secours en Santé Mentale” (PSSM) en sont un excellent exemple. C’est une formation de 14 heures, sur deux jours, destinée à tout adulte en contact avec des adolescents et jeunes majeurs, qu’ils soient professionnels ou parents. C’est un peu l’équivalent des gestes de premier secours physiques, mais pour la santé mentale. On y apprend à repérer les signes de mal-être, à écouter sans jugement, à rassurer et à orienter vers des professionnels. Des organismes comme PSSM France ou la Croix-Rouge Compétence proposent ces formations un peu partout en France. Personnellement, je trouve que c’est une compétence que tout le monde devrait avoir, surtout quand on voit la prévalence des troubles psychiques chez les jeunes. C’est une manière très concrète d’agir et de briser l’isolement.
Les outils et ressources incontournables pour les futurs accompagnants
Maintenant que vous savez par où commencer pour vous former, parlons des ressources concrètes qui vont vous accompagner au quotidien. Parce que se lancer dans l’aide aux jeunes, ce n’est pas seulement avoir les bonnes formations, c’est aussi savoir où trouver les informations fiables, les réseaux d’aide et les outils qui faciliteront votre travail. En tant qu’influenceuse, j’ai passé pas mal de temps à défricher le terrain pour vous, et croyez-moi, il y a des pépites qui valent le détour ! Le but, c’est de vous sentir armé et confiant, que vous soyez au début de votre parcours ou que vous cherchiez à enrichir vos pratiques existantes.
Les plateformes officielles et les dispositifs gouvernementaux
En France, le gouvernement met en place des dispositifs pour faciliter l’accès aux soins et l’accompagnement. Le programme “Mon soutien psy” est un incontournable. Il permet aux personnes de plus de 3 ans, souffrant de troubles psychiques d’intensité légère à modérée, de bénéficier de 12 séances d’accompagnement psychologique par an, remboursées par l’Assurance Maladie. Depuis juin 2024, on peut même prendre rendez-vous directement avec un psychologue conventionné, sans passer forcément par un médecin traitant au préalable, ce qui simplifie grandement les choses pour les jeunes qui hésitent à franchir le pas. C’est une avancée majeure ! N’oubliez pas non plus le 3114, le numéro national de prévention du suicide, accessible 24h/24 et 7j/7, qui offre une écoute et un soutien par des professionnels formés. C’est une ressource vitale à connaître et à partager, car elle peut sauver des vies.
Les associations et organismes spécialisés
À côté des initiatives gouvernementales, un réseau dense d’associations et d’organismes se dédie à la santé mentale des jeunes. Je pense notamment à Psycom, un organisme public d’information sur la santé mentale qui propose des contenus très complets, des annuaires locaux de structures de soins et d’accompagnement, ainsi que des lignes d’écoute. C’est une vraie mine d’informations pour comprendre les troubles psychiques et savoir vers qui se tourner. Il y a aussi le Fil Good de Santé publique France, qui s’adresse spécifiquement aux 11-24 ans avec des actions de communication sur les réseaux sociaux pour promouvoir le bien-être mental. Et si vous êtes intéressé par l’éducation populaire et le soutien à la vie associative, le Ministère de l’Éducation Nationale propose des informations sur le métier de conseiller jeunesse, dont la mission est de favoriser l’autonomie des jeunes. C’est un rôle moins clinique, mais tout aussi crucial pour leur développement et leur épanouissement.
Voici un aperçu des principaux acteurs et dispositifs en France pour l’accompagnement des jeunes :
| Type d’acteur/dispositif | Description et missions principales | Public concerné |
|---|---|---|
| Psychologues libéraux conventionnés | Consultations remboursées via le dispositif “Mon soutien psy” (jusqu’à 12 séances par an). | Personnes dès 3 ans, souffrance psychique légère à modérée (enfants, adolescents, adultes). |
| Formations Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) | Apprendre à repérer les signes de mal-être, écouter, rassurer et orienter vers l’aide professionnelle. | Tout adulte vivant ou travaillant avec des adolescents et jeunes majeurs (parents, éducateurs, etc.). |
| Numéro National de Prévention du Suicide (3114) | Ligne d’écoute et de soutien téléphonique gratuite, 24h/24, 7j/7, par des professionnels. | Personnes en détresse, avec pensées suicidaires, ou leur entourage. |
| Maisons des Adolescents (MDA) | Lieux d’accueil, d’information, de prévention et de prise en charge multidisciplinaire pour les adolescents. | Adolescents, jeunes adultes, leurs familles et professionnels. |
| Psycom | Organisme public d’information, d’orientation et de sensibilisation sur la santé mentale. | Grand public, professionnels, familles. |
| Conseillers d’Éducation Populaire et de Jeunesse (CEPJ) | Fonctionnaires soutenant l’autonomie des jeunes et le développement de la vie associative. | Jeunes, acteurs de l’éducation populaire et de la vie associative. |
L’importance de l’expérience terrain et du réseau professionnel
Vous savez, la théorie, c’est une chose, mais la réalité du terrain, c’en est une autre ! J’ai toujours cru que c’est en agissant qu’on apprend le plus. Que ce soit à travers des stages, du bénévolat ou des projets concrets, l’expérience directe avec les jeunes est irremplaçable. C’est là que l’on développe cette intuition, cette capacité à s’adapter à chaque situation, à chaque personnalité. On ne devient pas un bon accompagnant en lisant des livres, on le devient en étant au contact des jeunes, en écoutant leurs histoires, leurs craintes, leurs espoirs. Et puis, ne sous-estimez jamais le pouvoir du réseau. Rencontrer d’autres professionnels, échanger avec eux, c’est s’enrichir, trouver du soutien et même des opportunités pour aller plus loin dans son engagement.
Multiplier les expériences et le bénévolat
Si je devais vous donner un conseil, ce serait : plongez-y ! Le bénévolat, par exemple, dans des associations comme SOS Amitié, qui recherche toujours des écoutants bénévoles formés à l’écoute, est une excellente porte d’entrée. Ou alors, pourquoi ne pas s’engager auprès des Maisons des Adolescents (MDA) qui sont présentes dans chaque département et proposent un accueil, de l’information, de la prévention et un accompagnement multidisciplinaire pour les jeunes ? Ces expériences sont précieuses, non seulement pour apprendre les rouages de l’accompagnement, mais aussi pour confirmer que cette voie est bien la vôtre. Moi-même, avant de me lancer pleinement, j’ai fait des missions qui m’ont permis de mieux cerner les besoins et de voir ce qui me passionnait vraiment. Chaque interaction est une leçon, chaque défi une occasion de grandir.
Construire son réseau et échanger avec les pairs
Le monde de l’accompagnement des jeunes est vaste, et personne ne peut tout savoir ni tout faire seul. C’est pourquoi je mets toujours l’accent sur l’importance de construire un réseau solide. Participez à des conférences, des webinaires, rejoignez des groupes de discussion en ligne ou des associations professionnelles. Les Semaines d’information en santé mentale (SISM), qui ont lieu chaque année en octobre, sont un moment fort pour échanger et lutter contre la stigmatisation. Ces rencontres sont des occasions uniques de partager vos expériences, de poser vos questions, d’apprendre des autres, et de découvrir de nouvelles approches. Pour ma part, c’est en discutant avec d’autres professionnels que j’ai trouvé l’inspiration pour certaines de mes actions, et que j’ai pu me sentir moins seule face à certains défis. Un bon réseau, c’est une force immense !
Adopter une posture d’écoute bienveillante et sans jugement

Écouter, vraiment écouter, c’est un art, surtout quand on parle de jeunes en souffrance. C’est bien plus que simplement entendre les mots. C’est capter les silences, les non-dits, les émotions cachées derrière les sourires forcés ou les regards fuyants. Dans mon parcours, j’ai réalisé que c’est souvent le sentiment d’être entendu, sans être jugé, qui ouvre la porte à la confiance. Nos jeunes ont tellement besoin de ces espaces sécurisants où ils peuvent déposer leurs fardeaux sans crainte d’être incompris ou minimisés. C’est une compétence fondamentale, et elle se développe avec le temps, l’expérience et une bonne dose d’humilité.
Développer des compétences relationnelles clés
Les formations PSSM, par exemple, insistent beaucoup sur l’importance d’une écoute active, sans jugement, de savoir rassurer et de donner une information adaptée. Ce sont des bases essentielles. Mais au-delà des techniques, il y a la posture. Une posture d’ouverture, d’empathie, de respect inconditionnel. J’ai souvent remarqué que ce qui aide le plus un jeune, c’est de se sentir considéré comme une personne à part entière, avec ses propres ressentis, même si on ne les comprend pas toujours au premier abord. Cela demande une vraie capacité à mettre de côté ses propres a priori, ses propres expériences, pour se centrer entièrement sur l’autre. C’est un apprentissage constant, un muscle que l’on doit entraîner chaque jour.
Faire face aux tabous et aux idées reçues
La santé mentale est encore entourée de nombreux tabous en France, et ce, malgré les efforts de sensibilisation. Les jeunes, en particulier, peuvent être victimes d’idées reçues négatives qui alimentent la stigmatisation et renforcent leur sentiment d’isolement. Notre rôle est de combattre ces idées reçues, de démystifier la santé mentale, de montrer qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide. Je me souviens d’une conversation avec une jeune fille qui pensait être la seule à ressentir ce qu’elle ressentait, et quand je lui ai parlé des statistiques et des ressources disponibles, elle a eu un vrai déclic. C’est ce genre de moments qui me rappellent pourquoi je fais ce métier : donner aux jeunes la permission d’être vulnérables et de chercher du soutien.
La veille constante et l’adaptation aux nouvelles réalités
Le monde bouge vite, et l’accompagnement des jeunes encore plus ! Les problématiques évoluent, les outils changent, et nos méthodes doivent suivre le rythme. Pour être un bon professionnel, il est impératif de rester informé, de se former continuellement et de savoir s’adapter. Ce n’est pas une course, mais plutôt une danse avec les réalités de notre époque. Personnellement, je passe beaucoup de temps à lire, à me documenter, à suivre les études récentes pour être toujours à la pointe de l’information. C’est notre responsabilité de nous assurer que les conseils que nous donnons sont non seulement bienveillants, mais aussi éclairés et pertinents.
Rester informé des dernières recherches et tendances
Les études sur la santé mentale des jeunes sortent régulièrement, et elles nous donnent des clés précieuses pour comprendre ce qu’ils traversent. Par exemple, la Mutualité Française publie souvent des enquêtes très éclairantes. Il est aussi important de suivre les innovations en matière d’outils numériques pour l’accompagnement, car les jeunes sont connectés et attendent de nous que nous le soyons aussi. De plus, les politiques publiques évoluent, comme le dispositif “Mon soutien psy” qui a vu le nombre de séances remboursées augmenter à 12 par an. Toutes ces informations nous aident à affiner nos pratiques et à proposer un accompagnement toujours plus adapté et efficace. C’est un peu comme un défi stimulant : ne jamais cesser d’apprendre pour mieux servir.
L’adaptation aux outils numériques et aux nouvelles méthodes
Les écrans et les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie de nos jeunes, et nous ne pouvons pas l’ignorer. Au lieu de les diaboliser, nous devons apprendre à les comprendre et, si possible, à les utiliser comme des leviers d’action. Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles a d’ailleurs diffusé un livestream interactif sur YouTube pour sensibiliser à la santé mentale des 15-24 ans. Cela montre bien que les canaux de communication évoluent. Il existe aussi des ressources en ligne comme le questionnaire Santé Psy Jeunes qui permet de faire le point sur sa santé mentale. En tant qu’accompagnants, nous devons être à l’aise avec ces outils, comprendre leurs enjeux (comme l’impact de la lumière bleue sur le sommeil ou le cyberharcèlement) et les intégrer intelligemment dans notre approche. C’est une manière de parler leur langue et de rester pertinents dans leur univers.
À la fin de cet article
Voilà, chers amis, nous avons parcouru ensemble un chemin essentiel, celui de l’accompagnement de nos jeunes en France. J’espère que cet article vous a éclairés et, surtout, qu’il a ravivé en vous cette étincelle d’envie d’agir. Se préparer à ces missions, c’est bien plus qu’une formation, c’est une véritable vocation qui demande du cœur, de l’écoute et une volonté inébranlable de faire la différence. N’oubliez jamais que chaque geste, chaque mot de soutien, a un impact immense et que même les petites actions peuvent allumer de grandes lumières dans la vie de quelqu’un. Continuons ensemble cette belle aventure humaine !
Informations utiles à connaître
1. Le dispositif “Mon soutien psy” est votre allié : Depuis juin 2024, il est plus facile que jamais d’accéder à un psychologue remboursé. Pensez-y pour vous-même ou pour orienter un jeune de plus de 3 ans. Vous pouvez désormais prendre rendez-vous directement avec un psychologue conventionné, ce qui lève un frein majeur pour de nombreux jeunes hésitants à franchir le pas. C’est une ressource précieuse et essentielle dans notre paysage de santé, alors n’hésitez pas à la partager largement autour de vous et à l’utiliser dès que le besoin se fait sentir !
2. Formez-vous aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) : C’est une formation courte mais incroyablement puissante et concrète, accessible à tous. En seulement 14 heures, vous apprendrez à repérer les signes de mal-être, à établir un contact, à écouter sans jugement, à rassurer et à orienter vers les bonnes ressources professionnelles. Que vous soyez parent, éducateur, professionnel de la jeunesse ou simplement un citoyen engagé, ces compétences sont vitales pour briser l’isolement et agir concrètement face à la souffrance psychique.
3. Le 3114, un numéro à avoir sous la main en permanence : Le numéro national de prévention du suicide est une ligne d’écoute gratuite et confidentielle, accessible 24h/24 et 7j/7, partout en France. Des professionnels formés à la gestion de crise et au soutien psychologique sont là pour écouter et soutenir les personnes en détresse, ou leur entourage qui s’inquiète. C’est une ressource essentielle qui peut faire toute la différence en cas d’urgence ou de besoin d’écoute immédiate et non jugeante. Diffusez-le autour de vous, car il peut sauver des vies.
4. Explorez les Maisons des Adolescents (MDA) : Présentes dans presque chaque département français, les MDA offrent un accueil confidentiel, anonyme et gratuit pour les jeunes de 12 à 25 ans et leurs familles. C’est un espace où les adolescents peuvent trouver écoute, information, ateliers de prévention et un accompagnement pluridisciplinaire (médical, psychologique, social, éducatif). C’est une structure formidable pour les jeunes qui cherchent un lieu sûr pour parler de leurs difficultés et trouver des solutions adaptées.
5. Réseau social, veille active et engagement citoyen : Pour rester à jour et développer votre expertise, suivez les publications d’organismes de référence comme Psycom, Santé publique France ou la Mutualité Française. Participez également aux Semaines d’information en santé mentale (SISM) chaque année en octobre. Ces événements et ressources vous permettent de vous tenir informé des dernières recherches, des nouvelles méthodes d’accompagnement et de vous connecter avec d’autres professionnels et passionnés. La connaissance est une force, surtout dans ce domaine en constante évolution et l’engagement citoyen est une clé !
Points importants à retenir
L’accompagnement des jeunes en matière de santé mentale est une mission d’une importance capitale en France, face à des chiffres alarmants de souffrance psychique. Il est crucial de reconnaître l’urgence de la situation et de s’engager activement. Je suis personnellement convaincue que chaque adulte a un rôle à jouer, et ce rôle est d’autant plus pertinent si nous nous donnons les moyens d’agir efficacement et avec bienveillance.
Une prise de conscience et une action immédiate sont indispensables
Le mal-être chez les 15-29 ans est une réalité malheureusement trop répandue en France, souvent exacerbée par les défis contemporains comme les réseaux sociaux, la pression scolaire et les incertitudes de notre monde. Les études récentes montrent une détresse profonde, fréquemment non perçue par les jeunes eux-mêmes, soulignant l’importance cruciale d’une sensibilisation accrue et d’une déstigmatisation de la santé mentale. Notre rôle en tant qu’adultes et influenceurs est de créer un environnement où la parole est libre, où le jugement est absent, et où l’aide est accessible sans la moindre honte. C’est le premier pas pour briser le silence et la solitude.
Diversifier les voies d’accès à l’aide et à la formation
Que ce soit par des parcours universitaires exigeants pour devenir psychologue, par des formations certifiantes en thérapies spécifiques, ou par des formations plus courtes et accessibles à tous comme les Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM), il existe de multiples façons d’apporter un soutien concret. L’essentiel est de choisir la voie qui résonne le plus avec votre engagement personnel et votre désir d’avoir un impact positif. Des dispositifs gouvernementaux comme “Mon soutien psy” ou le 3114 sont là pour structurer et faciliter l’accès aux soins pour tous, tandis que les associations et les Maisons des Adolescents offrent un soutien de proximité et une écoute attentive, des points d’ancrage essentiels pour nos jeunes.
Développer une posture d’écoute bienveillante et une veille constante
Au-delà des diplômes et des certifications, c’est avant tout la qualité de l’écoute, la bienveillance inconditionnelle et l’absence de jugement qui feront toute la différence dans l’accompagnement d’un jeune en difficulté. Il est vital de développer des compétences relationnelles solides, d’apprendre à lire entre les lignes, et de s’engager dans une veille constante pour s’adapter aux nouvelles problématiques, aux évolutions des outils numériques qui façonnent la vie de nos jeunes, et aux recherches récentes en santé mentale. C’est en restant informés, en multipliant les expériences de terrain et en cultivant une empathie sincère que nous pourrons offrir un accompagnement toujours plus pertinent, humain et efficace. Ensemble, faisons de la santé mentale de nos jeunes une priorité absolue et un engagement de tous les instants !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: Quels sont les premiers pas concrets pour se lancer dans l’accompagnement des jeunes en difficulté en France ?
R: Ah, la grande question ! Quand on ressent cet appel, on a envie d’agir vite, n’est-ce pas ? Moi, ce que j’ai trouvé super utile en explorant le terrain, c’est de commencer par des formations accessibles et très concrètes.
Un excellent point de départ est la formation “Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes” (PSSM Jeunes). C’est une formation citoyenne, ouverte à tous les adultes qui sont en contact avec des adolescents ou de jeunes adultes – et cela inclut les parents, les enseignants, les éducateurs, mais aussi tous ceux d’entre vous qui veulent juste être plus attentifs.
Elle ne demande aucun prérequis et vous donne des outils précieux pour repérer les signes de souffrance psychique (dépression, anxiété, troubles alimentaires, automutilation…) et savoir comment réagir, comment écouter sans jugement, rassurer et orienter vers les professionnels adaptés.
C’est une base solide qui, d’après mon expérience, change vraiment notre manière d’interagir. Si vous visez des rôles plus institutionnels, comme devenir Conseiller d’Éducation Populaire et de Jeunesse (CEPJ), sachez que c’est souvent via des concours de la fonction publique de catégorie A, et cela demande généralement un diplôme de niveau Bac+3.
Pour des carrières comme psychologue, un parcours universitaire en psychologie est indispensable. Mais ne vous laissez pas intimider, chaque grand chemin commence par un premier pas !
Q: Quelles formations sont les plus reconnues ou efficaces pour se spécialiser dans la santé mentale des adolescents ?
R: Pour ceux et celles qui souhaitent aller plus loin et se spécialiser, il y a plusieurs voies, toutes aussi enrichissantes. Au-delà des Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes, qui sont une excellente sensibilisation, si vous voulez vraiment approfondir, je vous recommande de regarder du côté des organismes comme l’APPEA (Association Professionnelle pour la Formation et l’Éducation).
Ils proposent des formations continues pointues en psychologie et psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, ce qui est vraiment top si vous travaillez déjà dans la santé, l’éducation ou le social.
Pour les futurs psychologues, bien sûr, l’université reste la voie royale, menant à des diplômes reconnus par l’État. Il existe aussi des instituts privés qui offrent des formations complètes en thérapie de l’enfant et de l’adolescent, parfois avec une approche intégrative très appréciée.
Ce que j’ai pu observer, c’est que les formations qui mettent l’accent sur l’écoute active et la compréhension des enjeux spécifiques à l’adolescence sont d’une efficacité redoutable.
Le plus important, c’est de choisir un programme qui correspond à vos aspirations et à votre profil, tout en vérifiant sa reconnaissance et la qualité de ses intervenants.
C’est un investissement en temps et en énergie qui en vaut vraiment la peine, croyez-moi !
Q: Est-il possible d’aider les jeunes même sans être psychologue, et quelles sont les ressources pour les jeunes qui ont besoin d’aide immédiate ?
R: Absolument ! Et c’est une question super importante, car l’aide ne vient pas uniquement des psychologues, loin de là. On a tous un rôle à jouer.
Moi, je pense que la bienveillance et l’écoute sans jugement sont déjà des super-pouvoirs que chacun peut développer. Devenir bénévole auprès d’associations qui offrent des lignes d’écoute, par exemple, est une voie incroyable.
Beaucoup de ces associations proposent d’ailleurs des formations pour les bénévoles, vous donnant les clés de l’écoute active et de la confidentialité.
On peut aussi s’engager comme “éducateur spécialisé” ou dans des missions d’accompagnement social, des métiers qui font une différence énorme au quotidien pour les jeunes en difficulté.
Et pour les jeunes qui ont besoin d’aide immédiate, c’est crucial de savoir vers qui les orienter. J’ai eu l’occasion de parler avec beaucoup de jeunes, et ils ne savent pas toujours où frapper.
Alors, partagez largement ces ressources :
Le 3018 : C’est le numéro national pour les jeunes victimes de cyberharcèlement, gratuit, anonyme et ouvert 7j/7.
Fil Santé Jeunes : Un service anonyme et gratuit par téléphone ou tchat pour les 12-25 ans sur tous les sujets de santé, y compris la santé mentale. Mon Soutien psy : Un dispositif génial qui permet de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique (jusqu’à 12 par an) prises en charge par l’Assurance Maladie, sur orientation d’un médecin.
Et n’oublions pas les lieux d’accueil : les Maisons des Adolescents (MDA) et les Points d’Accueil Écoute Jeunes (PAEJ) sont des structures formidables où les jeunes peuvent être écoutés et orientés gratuitement.
Et bien sûr, si la situation est grave, il faut toujours contacter le 15 (SAMU) ou se rendre aux urgences. N’hésitez jamais à pousser la porte de ces structures ou à composer ces numéros, car chaque jeune mérite d’être entendu et soutenu.
C’est en étant tous un peu plus informés et bienveillants qu’on fera la différence !






