Ah, le concours de Psychologue de l’Éducation Nationale, spécialité “Éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle” (PsyEN EDO) !
Un vrai défi, n’est-ce pas ? Surtout l’épreuve pratique, cet oral qui peut sembler une montagne infranchissable. Croyez-moi, je connais ce sentiment d’appréhension face à l’inconnu, cette envie de tout donner pour décrocher ce poste essentiel pour nos jeunes.
Avec les récents changements et l’importance croissante de la santé mentale des adolescents en France, jamais le rôle du PsyEN n’a été aussi crucial. On parle beaucoup des chiffres alarmants sur le mal-être des jeunes, de leur solitude, et des plaintes psychologiques récurrentes.
C’est une réalité qui nous interpelle tous et qui fait de ce métier bien plus qu’une simple profession : une véritable vocation. En tant que futur(e) PsyEN EDO, vous serez au cœur de ces enjeux, accompagnant les élèves dans leurs choix d’orientation, mais aussi en étant un pilier pour leur bien-être psychologique au sein d’un système éducatif en pleine réforme avec des initiatives comme le “Plan Avenir” qui met l’orientation au centre de nos préoccupations dès le collège.
C’est passionnant, mais cela demande une préparation solide, surtout pour cet oral où il faut montrer non seulement ses connaissances, mais aussi sa capacité à problématiser des situations complexes et à proposer des réponses concrètes.
J’ai vu tant de candidats briller, mais aussi d’autres trébucher, non pas par manque de compétences, mais par une mauvaise approche de cette épreuve décisive.
Il ne s’agit pas juste de réciter un savoir, mais de faire preuve d’une véritable expertise contextualisée et d’une posture professionnelle impeccable.
Alors, si vous vous demandez comment transformer votre stress en une énergie positive, comment structurer un dossier percutant ou encore comment anticiper les questions du jury pour vraiment faire la différence, vous êtes au bon endroit.
J’ai regroupé pour vous les astuces qui font mouche, celles que j’aurais aimé connaître plus tôt et qui, j’en suis sûre, feront passer votre préparation au niveau supérieur.
Prêt(e) à découvrir les secrets d’une préparation optimale pour exceller à l’oral du concours PsyEN EDO ? On va décortiquer tout ça ensemble pour que vous puissiez aborder cette épreuve avec confiance et sérénité.
Dans l’article ci-dessous, nous allons explorer en détail les meilleures stratégies pour s’y préparer efficacement et avec succès !
Déchiffrer les Attentes du Jury : Plus Qu’une Simple Connaissance
Pour ma part, j’ai souvent remarqué que de nombreux candidats se focalisent uniquement sur l’accumulation de savoirs théoriques, oubliant que l’oral du concours PsyEN EDO va bien au-delà d’une simple restitution.
Le jury ne cherche pas un perroquet, mais un futur professionnel capable de réfléchir, d’analyser et de problématiser. Il s’agit de démontrer une véritable compréhension des enjeux actuels de l’Éducation nationale et des problématiques rencontrées par les jeunes.
Quand j’ai préparé mon propre oral, je me suis rendu compte que la clé n’était pas de connaître toutes les réformes par cœur, mais de savoir les relier à la pratique du PsyEN, d’en évaluer les impacts et de proposer des pistes d’action concrètes.
C’est cette capacité à contextualiser votre savoir, à le rendre vivant et pertinent pour le métier, qui fera toute la différence. Le jury attend de vous une posture professionnelle, une éthique irréprochable et une aptitude à vous projeter dans les missions quotidiennes du psychologue de l’Éducation nationale.
C’est un équilibre subtil entre connaissances académiques et compétences pratiques que vous devez maîtriser.
La Pédagogie de l’Oral : Montrer Plutôt que Dire
Ne vous contentez jamais de réciter. Le jury apprécie une approche dynamique. J’ai vu des candidats se distinguer en illustrant leurs propos par des exemples concrets, des situations qu’ils avaient rencontrées ou même des lectures de cas cliniques qui éclairaient leur point de vue.
Pensez à comment vous expliqueriez une notion complexe à un élève : avec clarté, pertinence et une pointe de passion. C’est un peu la même chose ici.
Comprendre le Cadre Législatif et Éthique
Inutile de paniquer face à la complexité des textes. L’essentiel est de saisir les grandes lignes des lois, décrets et circulaires qui encadrent le métier de PsyEN.
Pour ma part, j’ai créé des fiches synthétiques, non pas pour apprendre les articles par cœur, mais pour comprendre leur esprit et leur application pratique.
C’est ce qui vous permettra de justifier vos choix et vos propositions en toute légitimité.
L’Élaboration du Dossier Professionnel : Votre Première Prise de Parole
Le dossier que vous remettez en amont est votre première interaction avec le jury. C’est votre carte de visite, votre opportunité de faire une excellente première impression avant même d’avoir prononcé un mot.
Je me souviens de l’angoisse que j’avais à l’idée de choisir les bonnes expériences, les bons mots pour me présenter sous mon meilleur jour. Ce n’est pas un simple CV amélioré ; c’est un récit de votre parcours, une démonstration de votre réflexion professionnelle et de votre capacité à analyser vos propres pratiques.
Il doit refléter votre singularité tout en répondant aux exigences du poste de PsyEN EDO. Un dossier bien construit, clair, concis et pertinent est un atout majeur.
Il doit donner envie au jury d’en savoir plus sur vous, de creuser certains aspects lors de l’oral. C’est l’occasion de montrer votre esprit de synthèse, votre rigueur et votre capacité à mettre en perspective vos expériences passées avec les missions futures.
Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’un dossier bien ficelé pour orienter positivement l’entretien.
Sélectionner et Analyser vos Expériences Pertinentes
L’erreur serait de tout mettre. Sélectionnez les expériences les plus significatives, celles qui témoignent de vos compétences en psychologie du développement, en orientation, en conseil ou en relation avec les jeunes.
Pour chacune, n’hésitez pas à décrire succinctement la situation, votre rôle, les actions menées et surtout, ce que vous en avez appris. C’est cette dimension réflexive qui intéresse le jury.
La Problématisation du Dossier : Une Démarche Indispensable
Votre dossier doit soulever une question, une problématique qui vous anime et que vous pourrez développer à l’oral. C’est un exercice de style qui montre votre capacité à prendre du recul, à conceptualiser.
J’ai personnellement opté pour une problématique liée à l’impact des réseaux sociaux sur l’orientation des adolescents, car c’était un sujet qui me tenait à cœur et sur lequel j’avais déjà une certaine expertise.
Performer à l’Oral : L’Art de la Rhétorique et de la Posture
Une fois devant le jury, la manière dont vous vous exprimez est aussi cruciale que le contenu de vos propos. Il ne s’agit pas seulement de connaître les réponses, mais de les présenter avec conviction, clarté et une fluidité naturelle.
J’ai observé que les candidats qui réussissaient le mieux étaient ceux qui parvenaient à établir une véritable communication, à transformer l’entretien en un échange constructif plutôt qu’en un interrogatoire.
Cela demande de la préparation, bien sûr, mais aussi une bonne gestion de son stress et une confiance en ses capacités. Votre voix, votre regard, votre gestuelle : tout compte.
Le jury évalue votre capacité à vous projeter dans le rôle de PsyEN, à interagir avec des élèves, des parents, des équipes éducatives. C’est une performance où votre personnalité et votre professionnalisme doivent transparaître de manière authentique.
N’oubliez pas que votre charisme et votre capacité à inspirer confiance sont des atouts majeurs pour ce métier.
La Structuration de Votre Exposé Initial
Les premières minutes sont décisives. Votre exposé doit être structuré, clair et concis. J’ai toujours conseillé de commencer par une accroche percutante, de présenter votre problématique et votre plan de manière logique.
C’est votre opportunité de diriger l’entretien, de montrer votre maîtrise du sujet et de votre discours.
Gérer le Non-Verbal et la Communication Non-Verbale
Votre posture, votre regard, vos gestes : tout véhicule un message. Entraînez-vous devant un miroir ou filmez-vous pour corriger les tics de langage ou les gestes parasites.
Pour ma part, une bonne respiration et un regard bienveillant vers chaque membre du jury m’ont aidée à gérer mon trac et à projeter une image de sérénité.
Anticiper les Questions Pièges et Développer une Réflexion Critique
Ah, les questions du jury ! On a tous cette peur de tomber sur LA question à laquelle on n’a pas pensé. Mais ce n’est pas une fatalité.
En préparant l’oral, j’ai vite compris qu’il y avait des thèmes récurrents, des points sur lesquels le jury aimait revenir. Il ne s’agit pas de deviner les questions exactes, mais de développer une solide réflexion critique sur les enjeux du métier, les problématiques actuelles de l’éducation et les limites de votre propre champ d’action.
Pensez aux controverses, aux dilemmes éthiques, aux cas complexes. Comment réagiriez-vous face à un élève en souffrance qui refuse de parler ? Quelle est votre position sur l’inclusion scolaire des élèves à besoins particuliers ?
C’est en préparant des réponses construites, nuancées et argumentées que vous ferez la différence. Le jury apprécie la capacité à défendre un point de vue tout en restant ouvert à la discussion.
C’est là que votre expertise et votre capacité à mobiliser différentes théories prendront tout leur sens.
Les Scénarios Pédagogiques et Cas Pratiques
Préparez-vous à des mises en situation. Le jury peut vous demander comment vous réagiriez face à un élève décrocheur ou à des parents en conflit. J’ai personnellement élaboré une grille d’analyse pour ces situations, me permettant de systématiser ma réflexion : identifier le problème, les acteurs, les enjeux, les leviers d’action possibles et les limites de mon intervention.
Développer une Réflexion sur les Controverses Actuelles
Le monde de l’éducation est en constante évolution, avec son lot de débats et de réformes. Qu’il s’agisse de l’impact du numérique sur les jeunes, de la place de l’IA dans l’orientation, ou des politiques de lutte contre le harcèlement scolaire, ayez une position éclairée, argumentée et ancrée dans les réalités du terrain.
Les Ressources Stratégiques et l’Entraînement Intensif : Ne Laissez Rien au Hasard
Pour moi, la préparation à l’oral du concours PsyEN EDO, c’est un peu comme un entraînement de sportif de haut niveau : il faut de la rigueur, de la persévérance et les bonnes ressources.
Je me souviens avoir épluché des rapports de l’Éducation nationale, des articles scientifiques, des ouvrages de référence en psychologie et en orientation.
Mais l’essentiel n’est pas de tout lire, c’est de lire intelligemment, de faire des fiches, de croiser les informations. Ne négligez pas non plus la force du collectif.
Participer à des groupes de travail avec d’autres candidats, échanger des idées, se faire passer des oraux blancs, c’est incroyablement formateur. J’ai trouvé un soutien précieux auprès de mes pairs, et nos simulations étaient parfois plus stressantes que l’oral lui-même, mais ô combien efficaces pour me préparer aux conditions réelles.
C’est cette combinaison de travail individuel approfondi et d’échanges collectifs qui vous permettra d’arriver serein le jour J. N’oubliez pas que chaque heure investie dans votre préparation est un pas de plus vers la réussite.
Profiter des Préparations et des Outils en Ligne
De nombreuses préparations aux concours proposent des modules spécifiques pour le PsyEN EDO. J’ai utilisé des plateformes en ligne qui offraient des corrigés de sujets et des forums de discussion.
C’est une mine d’or pour affiner ses connaissances et comparer ses réflexions avec celles des autres.
La Pratique par les Oraux Blancs
C’est LA technique qui a le plus contribué à ma confiance. Organisez des oraux blancs avec des amis, des collègues ou même des professeurs. Demandez-leur d’être exigeants, de vous poser des questions difficiles.
C’est en se confrontant à la difficulté en amont qu’on apprend à gérer son stress et à articuler ses idées sous pression.
| Aspect de la Préparation | Conseils Essentiels | Impact sur la Performance |
|---|---|---|
| Compréhension des Attentes | Ne pas se limiter aux savoirs, mais savoir problématiser et contextualiser les informations. | Démontre une capacité d’analyse supérieure et une projection dans le rôle professionnel. |
| Dossier Professionnel | Sélectionner les expériences pertinentes, les analyser et y intégrer une problématique. | Crée une première impression positive et oriente favorablement l’entretien avec le jury. |
| Maîtrise de l’Oral | Structurer son exposé, gérer sa communication verbale et non-verbale. | Renforce la crédibilité, la capacité à convaincre et à inspirer confiance. |
| Anticipation des Questions | Développer une réflexion critique sur les enjeux du métier, les réformes et les cas pratiques. | Permet des réponses nuancées, argumentées et la démonstration d’une expertise. |
| Ressources et Entraînement | Utiliser les préparations en ligne, groupes de travail et multiplier les oraux blancs. | Optimise la gestion du stress, affine les connaissances et renforce la confiance en soi. |
L’Hygiène de Vie et la Gestion du Stress : Votre Allié Invisible
On parle souvent des connaissances, des compétences, mais on oublie trop souvent un facteur essentiel de réussite : votre bien-être physique et mental.
La période de préparation d’un concours est intense, et l’oral lui-même est une épreuve très exigeante sur le plan émotionnel. J’ai personnellement appris à mes dépens que négliger son sommeil ou sa nutrition pouvait avoir un impact désastreux sur la concentration et la mémoire.
C’est pourquoi je vous exhorte à ne pas faire l’impasse sur une bonne hygiène de vie. Prévoyez des moments de détente, de l’exercice physique, une alimentation équilibrée.
Ce n’est pas du temps perdu, c’est un investissement dans votre capacité à être au top le jour J. Le stress est inévitable, mais il est gérable. Apprenez des techniques de relaxation, de respiration.
Pour ma part, une courte séance de méditation ou quelques minutes de marche avant l’oral m’ont souvent aidée à me recentrer et à aborder l’épreuve avec plus de sérénité.
C’est cette force tranquille, cette assurance intérieure, qui transparaîtra devant le jury et fera la différence.
Maintenir une Alimentation Équilibrée et un Sommeil Réparateur
Votre cerveau est votre principal outil : nourrissez-le et reposez-le. Évitez les sucres rapides et la caféine excessive, surtout à l’approche de l’examen.
Un bon sommeil est crucial pour la consolidation des connaissances et la clarté d’esprit.
Techniques de Relaxation et de Respiration
Apprenez des exercices simples de respiration abdominale. Avant l’oral, quelques respirations profondes peuvent aider à calmer les battements du cœur et à réduire l’anxiété.
J’utilisais aussi la visualisation positive, m’imaginant réussir brillamment l’épreuve.
Après l’Oral : Savoir Prendre du Recul et Anticiper la Suite
Une fois l’épreuve terminée, il est tentant de refaire le match dans sa tête, de se repasser chaque question, chaque réponse. Mais croyez-moi, c’est une énergie gaspillée.
Ce qui est fait est fait. J’ai personnellement trouvé plus sain de lâcher prise et de me concentrer sur l’après. Si vous avez d’autres concours ou examens, focalisez-vous sur la prochaine étape.
Si ce n’est pas le cas, accordez-vous un moment de répit. Célébrez la fin de cette étape intense, peu importe le résultat. Ce parcours de préparation est déjà une victoire en soi, une preuve de votre détermination et de votre engagement envers ce beau métier de PsyEN.
Et même si le résultat n’est pas celui espéré, chaque expérience est une occasion d’apprendre. Analysez ce qui a bien fonctionné et ce qui pourrait être amélioré pour une prochaine fois.
C’est cette capacité à tirer des leçons de chaque situation, à se remettre en question de manière constructive, qui fait la marque des vrais professionnels.
Faire le Bilan Constructif de Votre Prestation
Quelques jours après l’oral, à tête reposée, prenez le temps de noter vos impressions. Qu’est-ce qui vous a semblé réussi ? Quels points pourriez-vous améliorer ?
Ce bilan sera précieux pour vos futures expériences.
Se Préparer Mentalement à Tous les Scénarios
Quel que soit le résultat, il faut l’accueillir. La réussite est une joie immense, mais un échec n’est jamais définitif. J’ai toujours gardé en tête l’idée que cette expérience, quelle qu’elle soit, me rendrait plus forte et plus aguerrie pour l’avenir.
Pour conclure ce voyage avec vous
Voilà, chers futurs PsyEN, notre exploration des arcanes de l’oral se termine ici, mais votre aventure, elle, ne fait que commencer ! J’espère sincèrement que ces partages d’expériences et ces conseils vous auront apporté un éclairage précieux.
Souvenez-vous, l’essentiel est de rester authentique, de croire en vos capacités et de laisser transparaître votre passion pour ce métier si riche et si essentiel.
Chaque étape de cette préparation vous construit déjà comme le professionnel que vous serez demain.
Petites pépites d’informations utiles
1. Ne sous-estimez jamais le pouvoir du réseau : Échanger avec des PsyEN en poste ou d’anciens candidats peut vous apporter des éclairages inestimables sur les réalités du terrain et les attentes spécifiques du jury. Leurs anecdotes sont des mines d’or !
2. Tenez-vous informé(e) des actualités de l’Éducation nationale : Les réformes, les nouvelles orientations pédagogiques, les rapports récents… Intégrez ces éléments dans votre réflexion pour montrer votre ancrage dans les problématiques actuelles.
3. La bienveillance envers soi-même est cruciale : Le chemin est long et exigeant. Accordez-vous des pauses, choyez votre sommeil et votre alimentation. Un esprit sain dans un corps sain, c’est la clé d’une performance optimale le jour J.
4. Maîtrisez les spécificités du PsyEN EDO : Assurez-vous de bien distinguer son rôle de celui du PsyEN DCG (Développement, Conseil en Orientation) et de comprendre les attentes particulières liées à l’environnement scolaire.
5. Entraînez-vous à l’art de la synthèse orale : Savoir présenter une idée complexe de manière claire, concise et structurée est une compétence fondamentale, tant pour l’oral que pour votre futur métier.
Les points essentiels à retenir
Votre réussite à l’oral du concours PsyEN EDO repose sur un mélange subtil de connaissances solides, d’une capacité d’analyse et de problématisation aiguisée, d’une présentation soignée de votre dossier professionnel et d’une posture authentique et professionnelle devant le jury.
La gestion du stress et une préparation méthodique, incluant des oraux blancs, sont vos meilleurs alliés. N’oubliez pas l’importance de l’humain et de votre passion pour ce métier !
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Comment structurer son dossier et sa présentation pour non seulement capter l’attention du jury, mais surtout démontrer une expertise solide et contextualisée ?A1: Ah, la question fatidique de la structure ! C’est souvent là que beaucoup hésitent, et pourtant, c’est la clé de voûte de votre réussite. D’après ce que j’ai pu observer chez les candidats qui réussissent brillamment, le secret réside dans une approche à la fois rigoureuse et personnelle. Commencez toujours par une introduction percutante qui accroche le jury : présentez succinctement le contexte de la situation que vous allez aborder, pourquoi elle est pertinente aujourd’hui (liez-la aux enjeux actuels de l’Éducation Nationale, aux réformes récentes comme le Plan Avenir, ou aux chiffres sur le bien-être des jeunes), et annoncez votre problématique clairement. Personnellement, je trouve qu’une bonne accroche, c’est comme une bonne première impression, ça donne le ton !Ensuite, développez votre analyse en trois grandes parties, comme un plan structuré à l’université, mais avec votre touche personnelle. La première pourrait être dédiée à l’analyse de la situation : quels sont les besoins, les enjeux psychologiques, éducatifs et sociaux ? Appuyez-vous sur vos connaissances théoriques, mais surtout, montrez comment elles s’appliquent concrètement. La deuxième partie, c’est le moment de briller avec vos propositions d’actions. Qu’est-ce que vous mettriez en place, en tant que PsyEN EDO, pour accompagner l’élève, la famille, l’équipe éducative ? Soyez précis, argumenté, et surtout, original dans vos pistes. N’hésitez pas à montrer que vous maîtrisez les dispositifs existants, mais aussi que vous avez une vision prospective. Enfin, une troisième partie essentielle, souvent oubliée, où vous anticipez les limites de vos propositions, les freins potentiels, et comment vous les lèveriez. C’est ici que vous prouvez votre capacité à prendre du recul et à faire preuve d’esprit critique.Pour la conclusion, ne vous contentez pas de résumer. Ouvrez vers de nouvelles perspectives, réaffirmez l’importance de la mission du PsyEN EDO et de votre rôle dans ce contexte. Ce que j’ai toujours dit, c’est que le jury cherche avant tout un futur collègue, quelqu’un qui saura faire preuve d’autonomie, de réflexions et d’une posture professionnelle irréprochable. N’oubliez pas, le dossier n’est pas qu’une lecture, c’est un tremplin pour l’échange. Chaque élément doit être un hameçon pour susciter une question et vous permettre de développer encore davantage !Q2: Quelles sont les questions “pièges” ou les thèmes récurrents sur lesquels le jury insiste souvent, et comment y répondre avec pertinence pour se démarquer ?A2: Excellente question ! J’ai vu tellement de candidats se faire surprendre par des questions qui, a priori, semblaient simples mais recelaient de véritables subtilités. Les questions “pièges” ne visent pas à vous déstabiliser gratuitement, mais plutôt à évaluer votre profondeur de réflexion, votre éthique professionnelle et votre capacité à faire face à l’imprévu.Un grand classique, ce sont les questions autour de la déontologie et de l’éthique. Par exemple : “Un élève vous confie quelque chose de grave, mais vous demande de ne rien dire à ses parents. Que faites-vous ?” Ici, le jury veut voir comment vous articulez le secret professionnel avec le devoir d’alerte, la protection de l’enfance et la collaboration inter-institutionnelle. Ma suggestion, c’est de ne jamais donner une réponse binaire. Montrez que vous pesez le pour et le contre, que vous vous référerez aux textes officiels (Code de déontologie des psychologues, par exemple), et que vous agirez toujours dans l’intérêt supérieur de l’enfant, tout en cherchant à préserver la relation de confiance.Un autre thème récurrent, c’est celui de la collaboration partenariale. Attendez-vous à des questions du type : “Comment travaillez-vous avec les enseignants ? Les CPE ? Les parents ? La Maison des Adolescents ?” Le jury veut s’assurer que vous êtes un professionnel capable de s’intégrer dans une équipe pluriprofessionnelle et de travailler en réseau. Mettez en avant votre capacité d’écoute, de communication, et de médiation.Et enfin, les questions sur les limites de votre champ d’action : “Jusqu’où va votre rôle ? Quand référez-vous à un professionnel extérieur (médecin, pédopsychiatre) ?” Il est crucial de montrer que vous connaissez vos compétences, mais aussi vos limites.
R: ecommander une orientation vers un autre spécialiste n’est pas un aveu de faiblesse, mais bien la preuve d’une posture professionnelle mature et responsable.
Dans ma propre expérience, ce sont souvent les candidats qui osent dire “je ne sais pas tout, mais je sais où trouver l’information ou vers qui orienter” qui font la meilleure impression.
C’est ça, la véritable expertise : savoir quand et comment solliciter l’aide d’autrui. Soyez toujours prêt(e) à justifier vos choix et vos démarches avec conviction et nuance !
Q3: Comment gérer le stress, parfois paralysant, et adopter la bonne posture professionnelle pour faire une impression mémorable et positive lors de cet oral si décisif ?
A3: Ah, le stress de l’oral ! Qui ne l’a pas ressenti ? Je me souviens encore de mes propres passages, de ce trac qui vous noue l’estomac.
Mais croyez-moi, ce n’est pas une fatalité, et il est tout à fait possible de le transformer en une énergie positive, voire même en un atout ! La clé, c’est d’abord la préparation.
Plus vous vous sentirez à l’aise avec votre dossier et les sujets potentiels, moins l’inconnu alimentera votre anxiété. Répétez à voix haute, chronométrez-vous, et demandez à des proches de jouer le rôle du jury.
Oui, ça peut paraître bête, mais le cerveau aime la familiarité ! Le jour J, mon petit truc, c’est de respirer profondément avant d’entrer dans la salle.
Cinq grandes inspirations, en gonflant le ventre, ça calme le système nerveux en un rien de temps. Une fois devant le jury, la posture est primordiale.
Regardez chacun dans les yeux, même si c’est intimidant. Un regard franc et une attitude ouverte montrent votre confiance et votre respect. Écoutez attentivement chaque question, ne coupez pas la parole, et si vous avez besoin d’un instant pour organiser vos idées, n’hésitez pas à dire calmement : “Je vous remercie pour cette question pertinente, je prends un instant pour structurer ma réponse.” C’est une preuve de maîtrise, pas d’hésitation.
En tant que futur PsyEN, vous serez amené(e) à travailler avec des jeunes et des familles parfois en grande difficulté, et votre capacité à maintenir une certaine sérénité et un professionnalisme, même sous pression, est un indicateur précieux pour le jury.
N’ayez pas peur de montrer de l’empathie, de l’écoute, mais aussi de l’assertivité. Soyez vous-même, avec votre personnalité, mais dans le cadre de la posture attendue d’un psychologue de l’Éducation Nationale.
Si vous faites une petite erreur, ce n’est pas grave ! L’important est de ne pas vous laisser déstabiliser. Reconnaissez-la simplement et poursuivez.
Le jury ne cherche pas la perfection, mais la pertinence, la réflexion, et une authentique motivation à exercer ce métier passionnant. Votre passion, votre envie d’aider, c’est ce qui brillera le plus et laissera une impression durable.
