Oh là là, mes chers amis francophones ! En tant qu’influenceuse passionnée par la jeunesse et le bien-être, je ne pouvais pas passer à côté d’un sujet aussi crucial : la santé mentale de nos jeunes.
C’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, surtout quand on voit les chiffres alarmants et les défis que nos ados doivent affronter aujourd’hui.
L’omniprésence des écrans, la pression scolaire, les incertitudes du futur… tout cela pèse lourd sur leurs épaules. Dernièrement, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a même mis en lumière une augmentation préoccupante de l’utilisation problématique des médias sociaux chez les adolescents, une tendance qui ne cesse de s’accentuer.
Et ici, en France, une étude récente de Santé publique France en 2022, l’enquête EnCLASS, a révélé qu’une part non négligeable de nos collégiens et lycéens présentent un risque de dépression et un sentiment de solitude, avec une dégradation plus marquée chez les filles.
Cela montre bien que le rôle des professionnels, notamment des psychologues scolaires, est plus vital que jamais, malgré un nombre de postes encore insuffisant par rapport aux besoins.
On parle beaucoup d’intervention précoce et de programmes de prévention, et c’est une excellente nouvelle, car il est essentiel d’agir en amont pour renforcer leur résilience face aux épreuves de la vie.
Alors, comment la recherche académique peut-elle nous éclairer et nous offrir des solutions concrètes pour mieux les accompagner ? Chers lecteurs, vous l’avez peut-être remarqué autour de vous, ou même ressenti personnellement si vous êtes parents ou que vous côtoyez des jeunes : nos adolescents traversent une période pas toujours facile.
Les études récentes montrent une dégradation inquiétante de leur bien-être psychologique, avec l’anxiété et la dépression qui touchent de plus en plus d’entre eux.
Face à ces défis, la recherche universitaire joue un rôle fondamental pour comprendre les causes et proposer des solutions concrètes. C’est un domaine en constante évolution, qui tente d’apporter des réponses aux questions complexes que posent la santé mentale des jeunes d’aujourd’hui.
Préparez-vous à découvrir les pistes les plus prometteuses et les approches innovantes qui dessinent l’avenir de l’accompagnement. Plongeons ensemble dans ces découvertes passionnantes !
Nous allons examiner cela de plus près ensemble.
Les signaux d’alarme : comprendre la souffrance de nos jeunes

Quand l’anxiété et la dépression s’installent
Mes amis, c’est une réalité difficile à admettre, mais de plus en plus de nos jeunes se sentent mal, au point que l’anxiété et la dépression deviennent des compagnons de route pour un nombre grandissant d’entre eux.
Quand je lis les rapports de Santé publique France, comme l’enquête EnCLASS de 2022, je suis frappée par l’augmentation des risques de dépression chez les collégiens, surtout chez les filles.
Entre 2018 et 2022, le pourcentage de filles présentant des symptômes dépressifs est passé de 13,4 % à 21,4 % ! C’est énorme et cela me touche profondément, car derrière chaque chiffre, il y a une histoire, une jeune personne qui souffre en silence.
On voit aussi que près d’un quart des lycéens ont eu des pensées suicidaires. Ce n’est pas juste une “passe de l’adolescence”, c’est un véritable appel à l’aide.
Personnellement, j’ai l’impression qu’il y a une pression invisible sur eux, un besoin de performance constant, que ce soit à l’école, dans leurs activités ou même dans leur vie sociale.
Il est crucial de savoir repérer les signes, même subtils : un changement d’humeur persistant, une perte d’intérêt pour des activités qu’ils aimaient avant, des troubles du sommeil, une irritabilité accrue.
Ce sont des indices qui ne doivent pas être pris à la légère et nous poussent à agir avec bienveillance et détermination.
L’ombre des écrans et des réseaux sociaux
Ah, les écrans ! C’est un sujet qui me préoccupe énormément, et je sais que je ne suis pas la seule. Les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie de nos jeunes, et c’est une réalité avec laquelle nous devons composer.
Mais si ces plateformes peuvent offrir des liens sociaux et un espace d’expression, elles peuvent aussi devenir une source de mal-être profond. Je vois souvent des jeunes qui se comparent sans cesse aux vies “parfaites” qu’ils voient en ligne, et cela peut créer un sentiment d’infériorité, une insatisfaction chronique.
Il y a aussi cette recherche constante de validation, de “likes”, qui rend nos ados hyper sensibles aux jugements extérieurs. Quand je regarde les études, comme celles de Luisa Fassi de l’Université de Cambridge, on apprend que le temps passé sur les réseaux est souvent associé à une dégradation de la santé mentale, même si le lien de causalité est complexe et multifactoriel.
On parle d’une augmentation préoccupante de l’utilisation problématique des médias sociaux, avec des symptômes similaires à ceux de l’addiction. Personnellement, je pense qu’il est vital de leur apprendre à naviguer dans cet univers numérique de manière saine, à développer un esprit critique et à se souvenir que ce qu’ils voient en ligne n’est qu’une infime partie de la réalité.
Le rôle indispensable des psychologues de l’Éducation Nationale
Des experts au cœur de nos établissements
S’il y a bien des héros méconnus de nos écoles, ce sont les psychologues de l’Éducation Nationale, les PsyEN ! J’ai toujours été admirative de leur travail, car ils sont vraiment au front, présents dans nos écoles, collèges et lycées pour accompagner nos jeunes.
Ils ont une double casquette : d’un côté, la spécialité “éducation, développement et apprentissages” pour le primaire, et de l’autre, “éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle” pour le secondaire.
C’est un métier exigeant, qui demande une formation solide (un Master 2 de psychologie est un minimum !). Ce que j’ai pu observer, c’est leur rôle crucial dans le repérage précoce des difficultés.
Un enfant qui se referme, un adolescent qui montre des signes d’anxiété ou de décrochage scolaire, ce sont eux qui sont souvent les premiers à le déceler, grâce à leur écoute attentive et leur expertise.
Ils collaborent avec les équipes pédagogiques, les familles, les médecins scolaires, et c’est cette synergie qui est la clé d’un accompagnement réussi.
Leur présence est une véritable bouffée d’oxygène pour des jeunes qui n’oseraient peut-être pas parler de leurs soucis à leurs professeurs ou à leurs parents.
Un accompagnement sur mesure pour des parcours complexes
Ce que j’apprécie particulièrement chez les PsyEN, c’est leur capacité à proposer un accompagnement qui s’adapte à chaque jeune, car chaque histoire est unique.
Quand un élève est en difficulté, que ce soit pour des problèmes d’apprentissage, un mal-être personnel ou des interrogations sur son avenir, le psychologue scolaire est là pour l’écouter sans jugement.
J’ai entendu de nombreux témoignages d’élèves qui ont trouvé auprès d’eux un espace de parole sécurisant, une oreille attentive qui les aide à démêler le fil de leurs pensées.
Leurs missions sont variées : ils peuvent réaliser des bilans psychométriques pour identifier des besoins spécifiques, accompagner les élèves en situation de handicap, ou encore aider à l’élaboration du projet d’orientation.
C’est un véritable travail de tissage, qui implique non seulement l’élève, mais aussi sa famille et l’équipe éducative. Ils sont aussi des conseillers techniques précieux pour les chefs d’établissement, les aidant à mieux comprendre et gérer les situations délicates.
C’est un engagement profond pour le bien-être et la réussite de nos enfants, et c’est une ressource dont nous devons absolument prendre soin.
Des stratégies concrètes pour une prévention efficace
Agir avant qu’il ne soit trop tard : les programmes innovants
Face à l’ampleur des défis, je suis ravie de voir que des programmes innovants de prévention se développent en France. L’idée est d’agir en amont, de donner à nos jeunes les outils pour renforcer leur résilience et faire face aux épreuves de la vie avant que le mal-être ne s’installe.
On pense par exemple à des initiatives comme IMPROVA, un programme de recherche européen qui a débuté en avril 2023, visant à détecter et prévenir les problèmes de santé mentale au collège et au lycée, notamment via une plateforme numérique.
L’étude Mentalo, menée par l’Inserm, suit également des jeunes de 11 à 24 ans pour mieux comprendre leur santé mentale et déstigmatiser le sujet. C’est un peu comme apprendre à nager avant de se jeter à l’eau, non ?
Ces programmes se concentrent souvent sur le développement des compétences psychosociales : savoir gérer ses émotions, communiquer efficacement, résoudre des conflits.
J’ai toujours cru que l’éducation émotionnelle était aussi importante que l’éducation académique, et ces initiatives vont dans ce sens. Elles nous montrent qu’en investissant dans la prévention, nous pouvons vraiment changer la donne pour la génération future.
L’école, un lieu privilégié pour le bien-être
Nos écoles ne sont pas seulement des lieux d’apprentissage, ce sont aussi des lieux de vie où nos enfants passent une grande partie de leur temps. C’est pourquoi je suis persuadée qu’elles ont un rôle capital à jouer dans la promotion de leur bien-être mental.
Et il y a de bonnes nouvelles sur ce front ! Le Ministère de l’Éducation Nationale a mis en place de nouvelles mesures, notamment l’obligation pour chaque collège et lycée d’avoir un protocole dédié à la santé mentale d’ici fin 2025.
C’est une avancée majeure ! L’objectif est de mieux repérer les signes de souffrance psychique et d’orienter rapidement les élèves vers les professionnels compétents.
Deux personnels “repères” formés à la santé mentale seront également présents dans chaque établissement d’ici fin 2026. Cela me donne de l’espoir, car cela signifie que la santé mentale de nos jeunes est enfin prise au sérieux au plus haut niveau.
Imaginez l’impact positif d’un environnement scolaire où chaque élève se sent écouté, compris et soutenu. C’est un pas immense vers une école plus bienveillante et protectrice, une école où nos enfants pourront s’épanouir pleinement.
Le cercle vertueux du soutien : famille et communauté

Quand les proches deviennent des piliers
En tant qu’influenceuse, j’ai eu l’occasion de discuter avec de nombreux parents, et je sais à quel point il est difficile de voir son enfant souffrir.
Mais je peux vous assurer que vous, les parents, les frères et sœurs, les grands-parents, vous êtes des piliers essentiels pour nos jeunes en difficulté.
Votre soutien, votre écoute, votre amour inconditionnel sont des remparts précieux. La recherche le confirme : le soutien familial est un facteur de protection majeur pour la santé mentale des adolescents.
Il ne s’agit pas de se substituer aux professionnels, bien sûr, mais d’être présents, d’instaurer un dialogue ouvert, de ne pas hésiter à poser des questions et à exprimer son inquiétude.
Parfois, il suffit d’un simple “comment ça va, vraiment ?” pour ouvrir la porte à une discussion. Je sais que ce n’est pas toujours facile, surtout pendant l’adolescence où la communication peut être un défi.
Mais ne baissez jamais les bras ! Votre rôle est irremplaçable pour aider votre jeune à traverser cette période et à construire sa résilience.
Des ressources à portée de main
Heureusement, mes chers amis, nos jeunes et leurs familles ne sont pas seuls face aux difficultés. En France, il existe tout un réseau de structures et de professionnels dédiés à leur bien-être.
C’est rassurant de savoir qu’il y a toujours une porte à laquelle frapper, une oreille attentive prête à écouter. Personnellement, j’ai été impressionnée par la diversité des aides disponibles.
Que ce soit au sein de l’établissement scolaire avec l’infirmière, l’assistant social ou le psychologue, ou à l’extérieur avec des centres spécialisés, les options sont là.
Voici un petit tableau récapitulatif des principales ressources à connaître, car il est essentiel de savoir où se tourner quand le besoin se fait sentir :
| Type de Ressource | Exemples et Rôle | Points Clés |
|---|---|---|
| Professionnels en milieu scolaire | Psychologues de l’Éducation Nationale (PsyEN), infirmières scolaires, assistants sociaux | Premier contact, repérage, écoute, orientation, collaboration avec la famille et l’équipe éducative. |
| Structures d’accueil et d’écoute | Points Accueil Écoute Jeunes (PAEJ), Maisons des Adolescents (MDA) | Accueil anonyme et gratuit, écoute, soutien, orientation, sans rendez-vous. Pour les 12-25 ans. |
| Centres médico-psychologiques (CMP) | Établissements publics regroupant psychiatres, psychologues, infirmiers, assistantes sociales | Consultations spécialisées, prises en charge prolongées, souvent avec un “coupe-file” pour les élèves en difficulté scolaire. |
| Lignes d’écoute téléphoniques | Fil Santé Jeunes (0 800 235 236), Numéro national de prévention du suicide (31 14), SOS Amitié | Aide anonyme, gratuite, disponible 7j/7, pour les jeunes et leur entourage. |
| Thérapies innovantes | Art-thérapie, thérapies par réalité virtuelle, thérapies basées sur des jeux vidéo | Approches créatives et interactives pour l’expression des émotions, la gestion du stress et de l’anxiété. |
Vers des horizons thérapeutiques prometteurs
L’innovation au service du mieux-être
Mes chers amis, le monde de la psychothérapie pour adolescents est en pleine effervescence, et ça, c’est une excellente nouvelle ! Fini le temps où la thérapie se résumait à un divan et une longue discussion.
Aujourd’hui, la recherche nous ouvre des portes vers des approches tellement plus engageantes et adaptées à nos jeunes. Je pense notamment aux découvertes innovantes en psychothérapie qui intègrent les technologies numériques.
La thérapie par réalité virtuelle ou les jeux vidéo thérapeutiques, ça parle tellement plus à un ado qu’une séance classique ! Ces méthodes permettent une personnalisation des soins, en s’adaptant au profil émotionnel de chaque jeune, et c’est ce que je trouve formidable.
J’ai eu l’occasion de me renseigner sur l’art-thérapie, par exemple, qui offre un moyen d’expression non verbal et sécurisant pour ceux qui ont du mal à mettre des mots sur leurs émotions.
Peinture, dessin, modelage… c’est une manière douce et créative de “décharger” le stress et l’anxiété. Voir nos jeunes s’impliquer activement dans leur processus de guérison, c’est ce que j’appelle un progrès majeur !
Briser les tabous pour mieux avancer
Ce qui me donne le plus d’espoir, c’est de constater que la parole autour de la santé mentale se libère enfin. Pour nos générations précédentes, c’était un sujet tabou, une souffrance que l’on cachait.
Mais aujourd’hui, grâce à des personnalités publiques comme Billie Eilish ou Stromae, qui osent évoquer leurs propres troubles, les jeunes ont des modèles, des voix qui résonnent avec leur vécu.
Cela contribue énormément à briser la stigmatisation et à montrer qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide. J’ai toujours été convaincue que plus on en parle ouvertement, plus on normalise le sujet, et plus les jeunes se sentiront en confiance pour chercher du soutien.
C’est un mouvement essentiel. Nos enfants et adolescents sont confrontés à tant de défis, et savoir qu’ils peuvent parler de leur mal-être sans être jugés est un immense pas en avant.
Continuons à encourager cette ouverture, à être des phares pour ceux qui naviguent dans l’obscurité, et à construire ensemble un avenir où la santé mentale sera une priorité pour tous.
Pour conclure
Mes chers amis, j’espère sincèrement que cet article vous aura éclairés et vous aura donné des pistes concrètes pour mieux accompagner les jeunes de votre entourage, ou même pour vous-mêmes si vous êtes concernés. La santé mentale de nos adolescents est un enjeu majeur de notre société, et je suis convaincue qu’ensemble, avec de l’écoute, de la bienveillance et les bonnes ressources, nous pouvons faire une réelle différence. N’oubliez jamais qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide, et qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel.
Quelques astuces utiles
1. Ouvrez le dialogue : Parlez avec vos jeunes sans jugement. Créez un espace où ils se sentent en sécurité pour exprimer leurs émotions, même les plus difficiles. Un simple “Comment ça va, vraiment ?” peut ouvrir des portes inattendues. Soyez disponibles, même si ce n’est que pour quelques minutes, car ce sont souvent ces petits moments qui comptent le plus. J’ai constaté personnellement que les meilleures discussions naissent souvent dans les moments les plus inattendus, comme pendant un trajet en voiture ou en préparant le dîner. L’important est d’être là, sincèrement.
2. Observez les changements : Soyez attentifs aux modifications de comportement, d’humeur, de sommeil ou d’appétit. Un repli sur soi, une irritabilité accrue ou une perte d’intérêt pour leurs passions sont des signaux qui méritent votre attention. N’hésitez pas à en parler avec eux calmement, sans les brusquer, en exprimant votre inquiétude et non un jugement. J’ai appris que parfois, un petit changement qui nous semble anodin peut être le symptôme d’une souffrance plus profonde. Faire preuve de vigilance est un acte d’amour et de précaution.
3. Gérez le temps d’écran : Établissez des règles claires et équilibrées concernant l’utilisation des écrans et des réseaux sociaux. Encouragez les activités hors ligne, les interactions en face à face et le sommeil de qualité. Le but n’est pas d’interdire, mais de guider vers une utilisation saine et consciente. Je sais que c’est un défi de taille à l’ère numérique, mais en les aidant à trouver un équilibre, on les protège des pièges de la comparaison constante et de la surcharge informationnelle. C’est un apprentissage essentiel pour leur bien-être futur.
4. Sachez quand chercher de l’aide : Si vous êtes inquiet, si les difficultés persistent ou s’aggravent, n’attendez pas. Les professionnels (PsyEN, médecins, Maisons des Adolescents, numéros d’écoute comme le 3114) sont là pour ça. Il n’est jamais trop tôt pour consulter, et c’est un signe de force, pas de faiblesse, de demander un soutien expert. Personnellement, je crois qu’il vaut mieux consulter “pour rien” que de laisser une situation s’enliser. Votre instinct de parent ou de proche est souvent un excellent guide.
5. Prenez soin de vous : Accompagner un jeune en difficulté peut être épuisant émotionnellement. Assurez-vous d’avoir vous-même un réseau de soutien (amis, famille, professionnels) et des moments pour vous ressourcer. Votre bien-être est essentiel pour pouvoir être là pour eux sur le long terme. On ne peut pas verser d’un pichet vide, n’est-ce pas ? Ne vous sentez pas coupable de prendre du temps pour vous ; c’est une nécessité pour recharger vos batteries et continuer à être un pilier solide pour ceux que vous aimez.
L’essentiel à retenir
Nous avons parcouru un chemin important ensemble aujourd’hui, et j’aimerais que vous repartiez avec quelques idées fortes qui me tiennent personnellement à cœur. La première est que la santé mentale de nos jeunes est une priorité absolue. Les chiffres sont là pour nous le rappeler avec une urgence que je ressens profondément, et nous ne pouvons pas rester insensibles à la souffrance silencieuse de cette génération. J’ai personnellement été touchée par l’ampleur des défis que nos ados doivent relever, mais aussi par la formidable énergie et le dévouement des professionnels comme les psychologues de l’Éducation Nationale, qui se battent chaque jour sur le terrain pour offrir un soutien indispensable.
Ensuite, souvenez-vous toujours que la prévention est notre meilleure alliée. Investir dans des programmes innovants, éduquer nos jeunes aux compétences psychosociales dès le plus jeune âge, et faire de l’école un lieu de bien-être où chacun se sent en sécurité et compris, ce sont des actions concrètes qui portent leurs fruits et construisent une résilience durable. Enfin, et c’est peut-être le plus important à mes yeux, n’oubliez jamais le pouvoir inestimable du cercle vertueux du soutien : la famille, les amis, la communauté, et toutes les ressources institutionnelles disponibles. Votre rôle, votre écoute, votre présence sont immenses. En étant attentifs, en osant parler et en agissant avec bienveillance, nous construisons ensemble un avenir où chaque jeune aura les clés pour s’épanouir pleinement. C’est un engagement collectif, un défi de société que nous relevons avec courage, détermination et surtout, beaucoup d’amour.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Comment puis-je reconnaître les signes d’une souffrance psychologique chez mon adolescent ou un jeune de mon entourage, et comment la distinguer d’une “crise d’ado” passagère ?
A1: Ah, la question que beaucoup d’entre nous se posent ! C’est vrai que l’adolescence est une période de grands bouleversements, et il n’est pas toujours simple de savoir si un comportement est “normal” ou s’il cache une réelle détresse. Mais, de mon expérience et d’après ce que la recherche nous dit, il y a des signaux d’alerte à ne pas négliger. Cherchez des changements persistants et intenses dans leur comportement ou leur humeur. Si vous remarquez une tristesse profonde qui dure, une irritabilité excessive, une perte d’intérêt pour des activités qu’ils aimaient avant (sport, musique, amis), ou un retrait social important, il faut être vigilant. Des difficultés scolaires inexpliquées, des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ou de l’alimentation, et même des plaintes physiques fréquentes sans cause médicale apparente peuvent aussi être des indices. Malheureusement, les études récentes, comme celle de Parents.fr en octobre 2025, nous apprennent que plus d’un tiers des jeunes montrent des signes d’anxiété ou de dépression, et que les filles sont souvent plus touchées par les troubles émotionnels, tandis que les garçons peuvent présenter plus de troubles du comportement. La clé, c’est l’intensité et la durée de ces changements. Une “crise d’ado” est souvent fluctuante, alors qu’une souffrance psychologique s’installe dans le temps et affecte profondément leur quotidien. Faites confiance à votre intuition de parent ou de proche, et n’hésitez jamais à chercher un avis professionnel si le doute persiste.Q2: Quels sont les dispositifs concrets disponibles en France pour aider les jeunes en difficulté et comment les parents peuvent-ils agir au quotidien ?
A2: C’est une excellente question, et j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de ressources, ce qui est une vraie bouffée d’oxygène ! D’abord, en tant que parents, votre rôle est primordial : l’écoute bienveillante, sans jugement, et la présence sont des piliers fondamentaux. Encouragez le dialogue et montrez-leur que vous êtes là, quoi qu’il arrive. Au quotidien, cela passe par des moments partagés, loin des écrans si possible, pour renforcer les liens familiaux. Si vous sentez que quelque chose ne va pas, le premier réflexe est de consulter votre médecin traitant. C’est souvent la porte d’entrée vers d’autres aides plus spécialisées.En France, nous avons la chance d’avoir plusieurs dispositifs très utiles :
Le service “Mon Soutien psy” permet à toute personne, dès 3 ans, de bénéficier de 12 séances d’accompagnement psychologique par an, entièrement prises en charge par l’Assurance Maladie, pour les troubles psychiques légers à modérés. C’est une aide précieuse !
Pour les jeunes de 18 à 25 ans, “Mon Bilan Prévention” offre un bilan de bien-être mental, des conseils personnalisés et une orientation vers des professionnels si besoin.
Si votre jeune est étudiant, le dispositif “Santé Psy Étudiant” leur permet de bénéficier de 12 séances gratuites avec un psychologue partenaire.
Les “Maisons des Adolescents” sont des structures locales qui offrent accueil, écoute et consultations pour les 11-25 ans. J’ai toujours trouvé ces lieux incroyablement utiles pour un premier contact sans pression.
N’oublions pas les psychologues de l’Éducation Nationale (PsyEN) présents dans les écoles, collèges et lycées. Ils sont des ressources clés pour les élèves, les enseignants et les familles.
En cas d’urgence ou de pensées suicidaires, le numéro national de prévention du suicide, le 3114, est disponible 24h/24, 7j/7.
Enfin, Santé publique France propose “Le Fil Good”, une campagne de communication via des vidéos sur les réseaux sociaux, pour sensibiliser les 11-24 ans aux comportements favorables à leur santé mentale.Q3: Comment la recherche universitaire contribue-t-elle à améliorer la prise en charge de la santé mentale des jeunes en France, et quelles sont les initiatives les plus récentes et prometteuses ?
A3: Oh là là, c’est là que la science entre en jeu et c’est vraiment passionnant de voir à quel point la recherche est dynamique pour nos jeunes ! L’académie est essentielle pour comprendre les racines des difficultés de nos ados et pour élaborer des stratégies efficaces de prévention et d’intervention. Sans ces données solides, il serait bien plus difficile d’agir de manière ciblée et pertinente.En France, nous avons plusieurs initiatives vraiment prometteuses :
L’étude EnCLASS de Santé publique France, menée en 2022, est fondamentale. Elle nous fournit des données cruciales sur l’état de la santé mentale de nos collégiens et lycéens, révélant des risques de dépression, de solitude et de pensées suicidaires, particulièrement chez les filles. Ces chiffres sont la base pour adapter nos politiques publiques.
Il y a aussi l’étude “Mentalo”, lancée par l’Inserm et le ministère de l’Éducation Nationale. C’est une approche participative, vraiment géniale, qui étudie le bien-être mental des jeunes de 11 à 24 ans. Ce que j’adore, c’est qu’elle est construite AVEC les jeunes, à toutes les étapes de la recherche, pour déstigmatiser le sujet et proposer des outils concrets. C’est une démarche qui parle directement à leur vécu !
Un autre projet européen, IMP
R: OVA, piloté en France par l’Inserm, vise à détecter et prévenir les problèmes de santé mentale dans les lycées. Il utilise une plateforme digitale et des questionnaires pour lutter contre la stigmatisation et les inégalités sociales.
Ça, c’est une intervention précoce qui peut faire une vraie différence ! Santé publique France travaille aussi sur des programmes de prévention axés sur le renforcement des compétences psychosociales des enfants et des jeunes, pour développer leurs facteurs de protection.
Toutes ces recherches, menées par des équipes dédiées et passionnées, sont de véritables phares. Elles nous permettent de mieux comprendre, d’anticiper et d’offrir des solutions toujours plus adaptées aux besoins complexes de nos jeunes, pour qu’ils puissent s’épanouir et affronter l’avenir avec plus de sérénité.
C’est une lueur d’espoir pour un futur où la santé mentale de nos jeunes sera une priorité absolue !






